Les habitants ont rappelé que la plage auparavant était un lieu plus convivial et animé grâce à la présence d'établissements comme le casino. Ils trouvent dommage qu'après la guerre, suite à la destruction de la ville, on ait rebâti sur une base fonctionnaliste, en ne faisant que du logement [«pas très beau»], sans rien prévoir en termes d'activité et de loisirs.
La mer comme nouvel horizon.
Les participants ont signalé le manque d'une politique de la ville basée sur l'exploitation de la mer et de la plage. Négligeant tout ambition touristique, les politiques se seraient concentrées exclusivement sur l'activité portuaire et le statut industriel de la ville.
Les participants sont revenus, à nouveau lors de cette réunion, sur le fait que la présence d'un immense parking sur la plage empêcherait de pouvoir profiter des terrasses des restaurants autour. Ils souhaiteraient pouvoir manger en profitant de la vue de la plage et de la manche. [Il faut néanmoins rappeler l'importance accordée à la pratique de la voiture sur la plage, exprimée par les mêmes participants. Les deux pratiques ayant visiblement besoin de trouver une forme de cohabitation, sans exclusion de l'une par l'autre.]
La plage, la voiture et la mise en réseau, trois enjeux majeurs pour Calais.
Les habitants souhaiteraient que soit réaménagé le front de mer calaisien, avec des immeubles moins hauts, des petites places pour les concerts, des restaurants « où aller manger une salade pendant la pause déjeuner, face à la mer ». Le manque de ce type d'offre ferait en sorte qu'on ne perçoive pas de tout la présence de la mer « comme si l'on était à Lille ».
Les habitants souhaiteraient visiblement exploiter les mesures de conservation existantes, pour valoriser davantage leur patrimoine maritime et récolter par la même occasion un label attractif pour les flux touristiques.
La place énorme de la voiture et des parkings à Calais aurait pour conséquence de limiter le potentiel de certains lieux, où l'on pourrait implanter d'autres activités.
Le fait que la gare du centre-ville soit mal exploitée et aménagée limite la possibilité d'en faire une infrastructure capable de jouer un rôle actif dans l'intégration de Calais à l'agglomération, voire au-delà. [De ce fait, l'urbanité de la ville se trouve amputée de la venue d'une population dite présentielle (présente mais non résidente) ou d'une population circulante.]
Une ville a minima.
La monotonie et la faiblesse du tissu urbain à Châteauroux ont été évoqués comme des éléments qui ne provoquent pas un « effet ville ».
Le manque d'activités en centre-ville et la banalité du bâti entraînent une centralité d'autant plus faible qu'elle est générique. [Cela est d'autant plus important si l'on considère que Châteauroux est le chef-lieu de l'agglomération au c?ur de la région. La ville, et notamment son centre, devraient être porteurs d'un modèle urbain en mesure de supporter la potentielle centralité que la ville pourrait représenter]
Le centre-ville a été décrit comme un endroit où il ne se passe rien, une sorte de vide urbain et social. [L'image du désert urbain est récurrente pour décrire les villes en déficit d'urbanité].
L'urbanisme de la ville semblerait manquer de cohérence.
Un élément qui a été signalé surtout par rapport au faible développement de l'offre urbaine du centre-ville.
La ville est vue comme un ensemble de communautés.
Les Américains constituaient un point de repère important autour duquel les activités et la population de la ville (nombreux mariages mixtes) s'étaient organisées et structurées. Cette présence représentait une injection d'innovation qui n'est plus active aujourd'hui.
La population qui habite St-Jean et St-Jacques est pour la plupart d'origine étrangère. Cet élément a toujours caractérisé les quartiers, ce qui est en train de changer est l'origine géographique des migrants, entraînant de nouvelles problématiques d'interaction sociale entre les différents groupes d'immigrés.
On a fait référence à la population chinoise ? qui s'implantera à Châteauroux grâce un projet de zone économique sino-française ? comme à un espoir pour revitaliser la perte importante de population de la ville.
Le fait que la ville ne propose pas une offre urbaine attirante fait en sorte que la composante juvénile ne vit pas la ville et ne se l'approprie pas. Cela est d'autant plus frappant si l'on considère la présence des étudiants liée à l'installation, en 1989, d'une antenne universitaire de la Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines et de la Faculté de Droit de l'Université d'Orléans.
Les interactions sociales dans les cités n'ont jamais constitué un problème de ces quartiers en difficulté ; le problème est plus lié à une question d'habitat que de public. L'évolution de ces dernières années pourrait faire basculer ce constat.
Une ville modulaire.
Cet exemple a été utilisé pour souligner la nécessité de redynamiser le centre.
A plusieurs reprises les participants ont souligné cette différence entre le centre-ville et le quartier Saint-Jean, doté d'une vitalité remarquable.
La verdure du quartier, sa structure et la voirie, malgré leur vétusté, ont une qualité qui le différencierait des ZUS classiques et qui aurait conduit à cette image du petit Versailles, notamment chez les populations immigrées qui ont vécu dans les ZUS d'autres villes.
Ces quartiers, qui auparavant faisaient partie du parcours résidentiel des castelroussins, vivent aujourd'hui un dépeuplement lié à la tendance à passer à l'habitat individuel. [Ce qui alimente la dynamique de périurbanisation autour de Châteauroux.]
Châteauroux est ceinturée par d'autres communes qui attirent les activités et les résidents. La périurbanisation des activités et des résidents confirme, selon les participants, la difficulté de la ville à déclencher des flux centripètes.
Le Pôle universitaire et le reste de la ville semblent avoir du mal à s'articuler.
Le fait de pouvoir profiter de sa position centrale en France est un élément autour duquel tous les intervenants sont tombés d'accord. [Le fait d'être central ne garantit pas d'être un centre]
Pôle urbain au c?ur de la «diagonale du vide », ses voisins sont autant Parisiens que Poitevins ou Chinois, pourvu qu'ils apprécient l'offre urbaine castelleroussine.
La capacité à attirer les entreprises, surtout en tant que base logistique, risque d'être le seul moteur de développement de la ville et de l'agglomération. [Ce dernier se baserait sur une sorte de rente de positionnement (le fait d'être central) au lieu d'activer les ressources et les capitaux internes au territoire.]
D'après les participants, ces connexions rapides sont des atouts de Châteauroux.
En termes d'équipements sportifs et scolaires la ville est bien dotée. Cependant, ils sont favorables à une partie seulement de la population, ayant des exigences très précises (familles avec enfants, retraités, mais pas pour les jeunes). Le manque de commerces adaptés, de lieux de sortie et de rencontre pèse lourdement sur la capacité d'attraction envers une nouvelle population et sur la capacité de retenir les jeunes.
Un modèle social ancré dans un socle de valeurs rurales, profitant ponctuellement des opportunités mais résistant au changement sur le long terme.
Le manque d'un patrimoine matériel visible prive Châteauroux d'un moyen d'identification et d'appropriation de la ville.
La présence des Américains [8000 Américains dans une importante base aérienne, 1957 - 1967] à été évoquée, par tous, avec un regard nostalgique vis-à-vis d'une ville qui, grâce à cette présence, avait explosé démographiquement et économiquement.
Les Américains, leur lycée international, les boîtes de nuit, la salle de bowling, etc. avaient apporté à Châteauroux un dynamisme important, une sorte d'avant-garde qui n'a pas su se développer suite au départ des Américains.
Une matrice citoyenne unique pour des communautés citadines hétérogènes.
Par rapport au passé, quand il y avait un maillage social meilleur et basé sur des solidarités très fortes, aujourd'hui le tissu social se délite dans ces quartiers.
Malgré les dispositifs de participation mis en place par la ville, ces derniers n'arrivent pas à attirer toutes les populations des quartiers concernées par les projets.
Faire venir pour mieux voir venir : une stratégie récurrente de la ville.
La diminution de la population provoque la fermeture d'établissements scolaires en centre-ville. Ce qui contribue à rendre cette partie de la ville peu diversifiée en termes de fonctions.
Les opportunités proposées par Châteauroux aux acteurs extérieurs n'arrivent pas à aller au-delà de l'activation de sa ressource majeure : le positionnement central. Les participants ont manifesté la nécessite de se détacher de cette logique.
La référence au prix de l'immobilier a été présentée comme un indicateur majeur du manque de valeur matériel et immatériel qu'on attribue à la ville et au fait de vouloir y résider.
La création de cette zone a été chargée d'espoir par les participants, qui y voient un moyen pour redonner à la ville son ancien dynamisme.
L'installation d'une communauté chinoise est envisagée comme la réactivation du modèle de développement castelroussin.
Une aspiration à une urbanité plus esthétique, plus tertiaire et plus riche.
La question du racisme a fait débat pendant la réunion. Pour certains, cette affirmation s'expliquerait par le fait que Châteauroux a une dimension et une taille de village et que cela rendrait plus difficile l'ouverture et les interactions avec les populations d'origine étrangère. Pour d'autres, l'explication réside plutôt dans la fausseté de l'assertion de départ, c'est-à-dire qu'à Paris il n'y aurait pas de racisme. En fait, le racisme, bien présent, serait moins visible car une « ghettoïsation » enfermerait les étrangers par communautés dans des quartiers homogènes (arabe, chinois, etc. ).
La comparaison positive avec Paris, qui est revenue souvent tout au long de la réunion, montrerait le modèle urbain de référence sur lequel mesurer les dynamiques sociales de Châteauroux. [On pourrait lire dans cette affirmation l'attraction pour une forme d'échange social, l'inattention civile, théorisée par Goffmann, qui à travers une sorte de droit à l'indifférence permettrait une culture de l' hospitalité en ville.]
L'habitat des HLM est perçu, par certains, comme un logement de transition, où il est impossible de vivre et habiter sur la longue période.
Le manque de transports urbains empêcherait de profiter des équipements de loisirs situés hors de la ville par ceux qui n'ont pas de voitures. [L'exemple du vélo a été utilisé de manière hyperbolique].
Les participants ont manifesté leur regret par rapport à la perte de diversité commerciale du centre-ville, qui les conduisait à fréquenter davantage le centre-ville auparavant.
L'offre urbaine, notamment celle liée au tourisme de saison, ainsi que le cadre de vie, feraient de cette ville un pôle de résidence secondaire pour certains Castelroussins.
Ce bâtiment représente, pour les participants, le symbole commercial et financier de la ville.
Châteauroux souffrirait d'un véritable vide d'activités et de vie sociale notamment pendant les horaires du soir. Cela provoquerait un effet de désert urbain, notamment le soir après 20h00.
Malgré la qualité de l'offre urbaine en termes scolaires, les jeunes quitteraient la ville pour des parcours de formation extérieurs. [Ces départs pourraient également être liés à un manque de débouchés professionnels sur place, conduisant les étudiants à préférer des réseaux de formation mieux insérés dans le monde professionnel.]
Cette image a été utilisée pour décrire le développement économique et pour indiquer que face à un manque d'initiatives et stratégie, Châteauroux pourrait s'appauvrir et se vider de ses forces vives.
Un besoin de renouvellement et une volonté d'ascension collective.
Les Américains avaient apporté des innovations et des style de vie nouveaux à Châteauroux, ce qui aurait montré une sorte d'écart de développement et de retard de la ville (ex. « Ils avaient le néon. »). Cela aurait également aurait produit une sorte de mépris social des Américains envers les castelroussins, structurant les relations entre les deux groupes à l'époque.
Malgré les bénéfices, surtout économiques, qui ont été évoqués souvent quand on a abordé le sujet des Américains, leur présence [1951-1967] a été décrite de façon très différente, voire ambiguë. Notamment par rapport aux comportements que certains américains avaient pendant les soirées ou les occasions de fêtes qui les portaient en contact avec la population locale.
La dynamique démographique de vieillissement de la population s'articule à des dynamiques de déclin économique, faisant de Châteauroux une ville aux perspectives très limitées.
FaceBook permettrait d'aplatir les différences et de surmonter les obstacles de communication liés à l'appartenance à des couches sociales différenciées.
Malgré quelques pôles d'attractivité et une relative qualité de vie, Châteauroux est perçue comme le parent pauvre comparativement aux villes voisines.
L'époque des Américains a été indiquée comme l'âge d'or de la ville, non seulement sur le plan économique mais aussi sur celui du dynamisme social.
La présence du théâtre contribuait à rendre plus vivant le centre-ville, mais aussi à diversifier son offre, aujourd'hui strictement commerciale.
FaceBook aurait un rôle positif aussi dans la communication de l'image des quartiers, et donc de leur fréquentation virtuelle, en permettant de les faire connaître ou d'en mettre en valeur les avantages.
Retrouver de l'animation en s'adaptant aux technologies modernes.
« Par rapport aux autres banlieues parisiennes, nous n'avons jamais été un ghetto. »
La fréquentation du centre-ville serait liée à des activités ou initiatives précises, circonscrites dans le temps. [Il manque donc ici une fonction essentielle d'un centre-ville, celle de la déprogrammation, du heureux hasard, induisant des événements imprévus et parfois des opportunités à saisir.]
La pratique de se déplacer souvent dans le département est revenue chez de nombreux participants.
Les participants ont insisté sur le fait que, pour ceux qui n'ont pas de voitures il est impossible de rejoindre les communes limitrophes.
Châteauroux aurait donc le rôle de pôle d'attractivité au niveau départemental.
Cette affirmation a été faite non seulement par rapport aux activités économiques, qui connaissent des difficultés croissantes, mais aussi par rapport aux écoles et à d'autres types d'établissements.
Un centre-ville avec le potentiel d'une ville centre, mais qui ne parvient pas à s'affirmer.
La perte de plus en plus importante d'activités économiques sur la ville empêcherait d'assurer aux jeunes une insertion sur le marché du travail.
Les relations sociales sont fluides au sein des quartiers mais elles posent davantage de problèmes entre les populations des quartiers et celle du centre-ville.
Ce souvenir a été évoqué comme un exemple de la capacité de la société de l'époque à s'organiser et à s'articuler malgré ses difficultés.
Les participants se sont montrés très conscients des bonnes conditions de vie dans leurs ZUS, par rapport à celles de villes voisines.
Le centre commercial de Cap Sud au sud-ouest de la ville serait un pôle commercial qui attire de plus en plus et qui ferait concurrence au centre-ville, trop cher.
Le Festival international de danse est perçu comme le fleuron des activités du quartier. C'est un des seuls événements en mesure d'attirer non seulement les habitants du centre-ville, mais aussi, des gens du monde entier.
Les participants ont signalé un manque d'activités de loisirs et divertissements de plus en plus important sur Châteauroux, surtout en comparaison avec Argenton.
Les participants ont manifesté un regret pour le fait que les activités productives se déplacent ailleurs, du fait d'un manque d'attractivité croissant de la ville.
Une société fortement clivée en termes socio-spatiaux, qui trouverait néanmoins de nouvelles sources de sociabilité à travers les réseaux sociaux numériques.
Cette affirmation, prononcée par une jeune femme, a rencontré l'accord de tous les participants, d'âge et sexe différents. Aucune référence aux problèmes liés à la sécurité ou à la délinquance n'a été faite.
La différenciation par étage de certaines boîtes de nuit induisait une fréquentation différenciée selon l'appartenance sociale. [Cette affirmation expliquerait la vision très segmentée de la société exprimée par participants.]
Le tissu associatif aurait joué un rôle majeur dans les processus d'appropriation des quartiers et de la ville.
Une difficulté supplémentaire à s'insérer professionnellement a été soulignée pour la population d'origine immigrée.
Certains habitants ont manifesté un sentiment d'embarras lorsqu'ils utilisent les commerces du centre-ville, qui restent très peu diversifiés et qui sont concentrés sur le secteur du vêtement et des chaussures. [Remarque faite par l'ensemble des participants, sans distinction].
Ce type d'activité, lié à la fonction de carrefour logistique de Châteauroux, alimente son économie mais n'est pas très connu par la population car il pourrait, peut-être, rencontrer une certaine d'opposition.
Le réseau social Facebook a été identifié par les participants, de tous âges, comme un moyen de faciliter la mise en relation des habitants de quartiers qui, autrement, ne se rencontreraient pas.
Ce réseau social permettrait une recomposition et une articulation de la société castelroussine, qui semble très difficile dans les espaces physiques. [On peut néanmoins s'interroger sur la capacité de tels réseaux à compenser une absence de d'interaction sociale physique, dont les études ont montré le caractère indispensable au fonctionnement urbain.]
« FaceBook remplace l'agora du centre-ville qu'il y avait auparavant. »
Un besoin de vision pour la ville, qui ne s'exprime pour l'instant que dans le recours à des ressources extérieures.
La ZUP 1 [ZUP Saint-Jean, construite entre 1962 et 1974] a été plusieurs fois évoquée en tant que quartier en difficulté, requalifié grâce à un plan de restructuration urbaine qui le différencie aujourd'hui d'autres quartiers en difficulté, comme Beaulieu ou Saint-Jacques.
Plus que le manque d'équipements, les participants ont regretté le fait que leurs quartiers ne soit pas suffisamment fréquentés par les autres habitants. Dans ce sens, l'implantation de l'Equinoxe sur une des ZUS aurait été une bonne occasion. [On voit s'opposer ici une stratégie modulaire, celle du « tout partout » et une stratégie plus centrée, faisant le pari d'une concentration spatiale de l'offre pour produire un véritable centre-ville]
Les participants ont manifesté un attachement à un modèle économique, celui de l'usine, qui a fait la fortune de la ville dans le passé. [On peut s'interroger sur la pertinence de reproduire un modèle de développement fondé sur la seule fonction productive, qui a périclité une première fois et qui pourrait donc suivre le même chemin à terme.]
Le projet de développement économique d'une zone franco-chinoise représente un espoir de revitalisation économique pour la ville, bien qu'il provoque certaines réticences.
La prospective d'installation d'activités économiques chinoises a provoqué des réticences dans la mesure où elle ne ferait de Châteauroux qu'un pôle logistique, dont les cadres seraient tous d'origine chinoise, sans grand avantage d'emploi pour les Castelroussins.
L'aéroport a été identifié comme un des pôles économiques les plus dynamiques de la ville, qui mériterait d'être exploité davantage.
Le manque de stratégie et l'immobilité perçues par les habitants vis-à-vis du développement économique et social de la ville, ont conduit à ce jeu de mots.
Une ville en croissance ou des centres en repli ?
Selon les habitants, une qualité majeure de la ville réside dans le fait que sa taille et les moyens mis à disposition [transports publics] permettent de multiplier les activités [administrative, commerciale, scolaire, sportive, etc.] dans des laps de temps relativement courts.
Les participants ont insisté dès le début de la réunion sur le statut de Châteauroux qui, d'après eux, est un centre important et non un village, compte tenu du type de vie que l'on y mène.
La capacité d'accueil de cet équipement sportif a été citée en exemple par les participants pour montrer le type d'établissement que la ville héberge et leur importance ainsi que l'usage intensif qui en est fait par la population.
Les participants, et surtout les plus jeunes, ont signalé la présence de deux boîtes de nuits en centre-ville qu'ils fréquentent régulièrement et qui confèrent à la ville un niveau d'offre urbaine correspondant à un niveau d'urbanité supérieur de celui attendu dans une ville moyenne comme Châteauroux. [d'où la comparaison avec Paris.]
La brocante du dimanche est une manifestation qui fait partie depuis des années de l'offre urbaine de la ville et qui continue à attirer du monde.
Les participants ont décrit des quartiers très vivants et bien équipés [et se rapprochant d'une dynamique de centre-ville] au point qu'ils considèrent le centre-ville de Châteauroux comme une banlieue de leur propre quartier.
Les participants ont déclaré que le type d'activité et d'offre des quartiers n'amène pas les habitants du centre-ville à s'y rendre. [Ce qui tend à illustrer un fonctionnement relativement autarcique des différents quartiers, tenant chacun lieu de centre pour les résidents, sans beaucoup d'échanges avec les autres espaces de la ville.]
Une population diversifiée mais spatialement clivée.
La présence d'étudiants [liée à l'IUT et à l'IUFM] aurait stimulé une offre notable en termes de logement et de marché locatif.
Selon les participants, les deux quartiers St-Jean et St-Jacques sont habités par une importante population d'origine étrangère, sans que cela provoque pour autant des tensions entre les communautés présentes.
Pour les participants, la diversité des résidents de St-Jean et St-Jacques est l'une des caractéristiques les plus positives de ces quartiers.
Le marché du centre-ville [qui s'insère dans une offre de marché incontournable et très structurée depuis des années] se caractériserait par une offre et un public appartenant à des couches sociales moins élevées, que ceux des marchés de St-Jacques et St-Jean.
Le marché de ce quartier attirerait, grâce à son offre, une population plus aisée et avec des styles de consommation plus recherchés.
Une proximité fonctionnelle (nature, culture, shopping, études) mais pas réciproque.
Cette affirmation est une réponse donnée par la municipalité, suite aux questions posées par certains participants quant à la concentration du budget communal sur les espaces du centre-ville, au détriment d'autres quartiers. [Il semble ici que les habitants ne se reconnaissent pas dans ce centre-ville comme référent identitaire collectif, et ne comprennent donc pas sa prééminence dans les arbitrages budgétaires.]
En partant du constat que certaines personnes ont peur de se rendre dans ces quartiers, les participants ont signalé un écart important entre le type de représentation et d'image que ces quartiers véhiculent et leur réelle situation, qui serait beaucoup plus sûre.
La vitrine et le miroir déformant : deux images qui ne correspondent pas à la réalité des lieux.
La passerelle qui surplombe la gare et relie les faubourgs au centre-ville est considérée par tous les habitants comme une infrastructure pratique qui leur fait gagner du temps. Elle mériterait cependant d'être rénovée et embellie [Il est à noter que les habitants ont insisté ici sur l'importance de l'esthétique de cet espace pour son appropriation et sa capacité à créer de la référence identitaire collective, et très peu sur les questions fonctionnelles, qui ne se posent pas réellement vu que l'espace est déjà largement pratiqué].
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