Les habitants ont décrit la dynamique de changement de cet espace qui est passé d'un statut de terrain exploité par des gens de voyages à celui d'un très grand parc doté d'équipements sportifs spécialisés [stade de football américain, skateparc, etc.], réservé de fait aux habitants d'Étouvie, de par sa localisation excentrée. [Un lieu qui est passé d'un type de population à un autre, sans gagner en diversité ou en cohésion pour la ville.]
Aménager pour faire du lien avec les autres.
D'après les habitants, le seul objet urbain beau dans le quartier de la gare est la tour Perret. Lors de plusieurs réunions, ils ont exprimé le regret que la verrière coupe et empêche la vue de cet immeuble surtout à partir de l'entrée de la gare d'Amiens. Ils considèrent dommage que la tour Perret ne fasse pas partie du premier « coup d'?il » pour les voyageurs ou les touristes qui arrivent à Amiens en train.
L'ensemble de ces assertions sur l'actuelle réalisation architecturale surmontant la gare exprime bien l'incompréhension des habitants vis-à-vis de cet objet, qu'ils considèrent comme nuisible. [Il a été très durement contesté, tout au long des réunions].
Aucun des participants n'était au courant du statut de ce lieu ou de sa fonction, présente et passée. Certains ont même souligné de ne jamais y être rentrés à cause leur indifférence vis-à-vis de ce lieu, ainsi qu'au quartier où il se situe.
La visibilité de la citadelle se ferait par le biais d'un autre espace urbain qui, lui, marche très bien selon les habitants : le parc Saint Pierre. [La Citadelle est visiblement considérée par les habitants comme un objet patrimonial figé, à regarder plutôt qu'à pratiquer.]
Patrimoine urbain des habitants vs patrimoine urbain des politiques ?
D'après les habitants, l'intégration entre ces deux espaces pourrait se faire par le biais d'équipements tels qu'une piscine construite dans le parc et suivant des consignes écologiques en ligne avec l'esprit de l'écoquartier.
« La Citadelle est dans le quartier de Saint Maurice, qui est à l'abandon. »
Le projet d'aménagement de la gare et de la place n'a pas amélioré la situation par rapport au passé. D'après les habitants, avant les problèmes de circulation rendaient l'accès à la gare difficile. Maintenant, ce n'est même plus possible de déposer quelqu'un. [Les habitants font ici une nouvelle fois référence, cf.
Une opposition forte entre espaces à succès et espaces condamnés.
Les habitants considèrent que la présence d'une piscine au parc Grand Marais pourrait donner à ce parc un rayonnement bien au-delà du quartier [Etouvie] ou de la ville, et attirer des usagers divers. [Cela aurait notamment pour avantage de désenclaver le quartier d'Étouvie, dont les habitants sont les principaux usagers de ce parc.]
Une relation de confiance à reconstruire entre décideurs et habitants.
Les habitants ont expliqué qu'ils restent attachés au projet de la piscine, non seulement parce qu'ils en auraient besoin, mais surtout car elle leur avait été promise.
Selon les participants, les municipalités ont la tendance à mettre en place de temps en temps des « vagues » de construction de logements sociaux à Amiens Nord, pour respecter les contraintes imposées par la loi SRU. [Solidarité et Renouvellement Urbain, obligation de 20% logements sociaux par commune].
Les participants ont regretté le fait que les aménagements mis en place par la mairie ne soient pas toujours pertinents lorsqu'ils concernent des quartiers spécifiques ou éloignés comme Amiens Nord ou Étouvie. Leur diagnostic étant un manque de préparation en amont et notamment d'intégration de la population plus tôt dans les projets [et pas dans la phase aval de la concertation, où il est trop tard pour changer les contenus.].
Certains participants ont dit avoir l'impression qu'il y a un problème de communication avec la mairie, notamment par rapport aux projets en cours dans la ville, à propos desquels ils sont trop rarement au courant.
Les participants ont souligné avoir eu l'impression que, concernant la verrière, la consultation a été pro forma, vu que cette installation semblait déjà décidée et fortement voulue [voire imposée] par le Maire [de l'époque, Gilles de Robien], contrairement à l'avis des habitants.
Les habitants ont ainsi exprimé une incompréhension de la méthode de participation employée par la mairie et une certaine résignation vis-à-vis du fait que leur intervention dans le processus se limiterait justement à ce type de consultation anonyme et formel.
Les participants ont ici exprimé leur souhait de voir les prochains projets d'aménagement urbain prendre une autre envergure, en créant des objets ou des lieux nouveaux, plutôt qu'en requalifiant ceux qui existent déjà.
Reconnaître le potentiel des lieux.
Parmi les lieux repérés par les habitants, le parc Grand Marais fait figure de lieu à exploiter davantage, surtout dans le but de mieux intégrer le quartier d'Etouvie au reste de la ville.
Les habitants souhaiteraient voir se développer un parcours touristique, une promenade aménagée par exemple, le long du chemin de halage, à l'instar de celui développé au sud-est de la ville qu'ils ont évoqué et qu'ils apprécient.
Contrairement au quartier Saint-Maurice [par rapport auquel les habitants n'ont exprimé aucun souhait de requalification], le quartier de la gare est considéré comme un quartier avec beaucoup de potentiel, à tel point que certains participants considèrent qu'il a les caractéristiques pour en faire un « quartier BoBos » à l'instar « du 11e arrondissement de Paris. »
Pour argumenter le manque d'information et d'intérêt vis-à-vis de la Citadelle, certains participants ont utilisé l'exemple de la tour bleue [Etouvie], qui est restée fermée, abandonnée, en attente de projet pendant des années. [Il est à noter que les projet de requalification de la Citadelle est désormais très avancé mais que les habitants continuent d'appréhender ce lieu comme non géré et non intégré aux projets urbains.]
Une ville qui semble faite d'une juxtaposition d'espaces à forte composante privative.
Les participants ont expliqué le fort attachement patrimonial à la voiture des habitants par le fait qu'elle est un symbole d'ascension sociale et par le fait que l'offre urbaine n'incite pas à laisser la voiture pour choisir d'autres moyens de circulation.
Le manque d'attractivité des espaces publics ne stimulerait pas l'appropriation de la ville par la marche.
Tous les participants ont constaté le manque d'espaces verts à Calais, ce qui freinerait les nouvelles installations.
Une population diversifiée mais solidaire.
Les participants ont identifié cette qualité comme caractéristique majeure de la population calaisienne.
La forte crise qui touche la ville depuis la fermeture de nombreuses usines spécialisées (la dentelle) a provoqué une détérioration du tissu économique avec des conséquences importantes sur la population. Cette dernière connaît aujourd'hui une paupérisation forte, notamment au centre-ville.
En faisant référence à ceux qui arrivent à Calais pour raisons professionnelles, les participants ont remarqué que cette population est porteuse d'une capacité de se projeter dans la ville plus poussée par rapport à la composante la plus défavorisée de la population.
La présence très visible, surtout au port, des migrants ne constitue pas, d'après les participants, un élément de tension sociale.
Une ville de quartiers avec des centralités faibles, ambiguës et peu identifiables.
Le manque d'activités de loisirs et culturelles au centre le rendrait très peu attractif. Pour les sorties, on préfère Calais Nord.
Le centre-ville présente une offre commerciale très réduite qui pousse à chercher ailleurs les offres commerciales, même les plus basiques.
Cette dichotomie spatiale de la ville serait un élément très ancien [Calais Nord et l'ancienne ville de Saint-Pierre se sont unifiés à la fin du 17e siècle] et qui prive Calais d'un véritable centre propulseur.
En dénonçant le fort attachement des calaisiens à la voiture, les participants ont constaté que ce moyen de transport privé fonctionne comme élément de relation et d'appropriation de la ville par ses habitants.
Plusieurs fois la plage a été citée comme exemple positif d'un espace de la ville, en mesure de recomposer les relations et les pratiques urbaines qui n'arrivent pas à se déclencher au centre.
L'exemple de la faible mise en valeur de cet objet (le pont) qui relie deux espaces importants de la ville montrerait le manque d'une relation entre les différents objets qui la composent.
Une ville dont les centres sont des périphéries virtuelles de polarités concurrentes.
La plage a été évoquée comme un espace fort pour la ville, d'autant plus qu'elle représente la fenêtre sur l'Angleterre.
Le Centre commercial Cité Europe a un pouvoir d'attraction très fort qui n'est pas équilibré par une véritable offre commerciale au centre-ville.
Les participants ont insisté sur le fait que Calais était plus attractive auparavant sur le plan de l'offre d'emploi. Maintenant que cette offre a beaucoup régressé, il faudrait redonner un autre élan d'attraction à la ville.
Des processus identitaires qui peinent à sortir d'un dualisme appauvrissant entre ville portuaire et ville industrielle, valorisant peu les ressources patrimoniales vernaculaires.
La propension à ne pas vivre les espaces de la ville à travers la fréquentation ou les activités a été constatée aussi chez les commerçants qui sembleraient peu ouverts sur la ville.
Les participants ont reconnu que Calais dispose de richesses matérielles (les anciennes maisons de maître, les friches industrielles, etc.) et immatérielles (les savoirs-faire, la chaleur des habitants) qui pourraient être mises davantage en valeur pour revitaliser la ville et fédérer les habitants autour d'un projet politique.
Cet exemple montrerait la présence d'une pratique urbaine très ancienne et enracinée.
Les intervenants ont décrit la tendance des habitants à remanier les maisons sans tenir compte de la cohérence ou de l'esthétique générale des quartiers. Cela révélerait un faible attachement au patrimoine architectural de la ville.
Cette affirmation, revenue de nombreuses fois, a été justifiée par le fait qu'on n'a jamais mis en place des politiques en mesure de donner envie aux habitants de parler de leur ville.
Les interventions sur le bâti, tant de la part des privés que du public, n'ont pas fait attention à l'aspect architectural. Elles ne se seraient pas insérées dans une vision plus large de la ville du point de vue urbanistique.
Une solidarité interindividuelle forte, malgré une faiblesse des processus d'intégration collective.
L'exemple positif de ce seul centre culturel situé au centre-ville montrerait selon les participants la nécessité d'insister sur ce type d'initiatives pour stimuler la participation des habitants et leur engagement citoyen.
Malgré un budget de 12 millions d'euros pour les sports et la culture, les participants ont dénoncé la difficulté à faire profiter les habitants des équipements et des occasions offertes par la ville.
Il y a de nombreuses associations qui s'occupent de la question des migrants et de leur accueil. Ce qui montre la présence d'un tissu social attentif aux processus qui investissent la ville.
Le ressenti clair et évident d'un impérieux besoin de stratégie urbaine.
Le manque d'attractivité, le manque d'espaces verts, l'offre commerciale très réduite au centre-ville ont été les éléments utilisés par les participants pour signaler le manque d'un véritable modèle urbain fort à Calais. [Elle n'a pas été définie comme une ville portuaire, par exemple, malgré la présence et le poids économique du port et ses activités].
Les participants sont tombés d'accord sur le fait qu'il n'y a pas eu un véritable projet urbain pour Calais.
Cet exemple montrerait le vide stratégique qui a concerné le développement urbain de Calais et qui serait porteur d'une politique de la ville basée sur l'abstention de toute politique.
Les participants ont reconnu un véritable déficit politique en termes de stratégie pour la ville. Ils ont constaté le fait que Calais s'était appuyé sur sa forte spécialisation commerciale (le port) et productive (usine de dentelle et textile) et qu'une fois que ces deux facteurs sont entrés en crise, il manquait une alternative en mesure de soutenir le passage d'une phase à l'autre.
Les participants ont montré une inquiétude par rapport au retard que Calais aurait pris suite à son manque de stratégie sur la longue période.
La stratégie de sortie de la crise a été considérée comme insuffisante dans le sens où elle se serait trop basée sur la grandeur du passé plutôt que sur l'activation des ressources nouvelles sur lesquelles investir et relancer la ville.
Les politiques futures qui concerneront Calais devraient se baser aussi sur un travail d'appropriation et d'identification de la ville par ses habitants.
Malgré les atouts potentiels de Calais, la ville manquerait d'un véritable marketing urbain, en mesure de la faire entrer dans des circuits et des réseaux favorables.
Les atouts de la ville, la présence de la mer par exemple, mériteraient selon les participants d'être mis davantage en valeur, surtout pour réactiver une image positive de la ville.
La priorité serait de créer un véritable projet politique pour la ville en mesure de la rendre appropriable par ses habitants.
Les participants estiment que le projet politique devrait porter ses efforts sur l'engagement de la population pour déclencher une vraie dynamique de changement dans les pratiques des habitants.
Ce pays a été souvent évoqué pendant la réunion, surtout comme exemple à suivre en termes de mise en valeur des ressources.
Une urbanité faiblement perçue, qui fait peser sur Calais le sentiment d'une absence de centralité.
Cette affirmation dénoncerait une lacune de centralité de Saint-Pierre qui ne remplirait pas son rôle de centre-ville.
Cet exemple a été utilisé pour dénoncer la faiblesse commerciale du centre-ville liée à la paupérisation à sa population [ce qui dénote d'une vision de la ville comme un grand centre commercial].
Cette affirmation fait référence au paradoxe entre la présence d'un certain nombre d'atouts et le manque de dynamique urbaine [On peut voir ici une dissociation entre le développement économique et le potentiel urbain].
Comparé à d'autres modèle urbains [différents par la taille aussi], Calais présenterait des avantages qui peuvent jouer favorablement dans les arbitrages résidentiels.
Les participants ont signalé l'usage intensif de la voiture de la part des habitants pour se déplacer en ville. [Probablement à cause de l'éclatement des pôles d'équipement entre les différents quartiers.]
Un tissu social riche, solidaire et attachant, malgré une paupérisation croissante.
Les participants, notamment ceux qui possèdent une activité commerciale, ont signalé que les ménages calaisiens, surtout au centre-ville, connaissent des difficultés croissantes.
Les relations humaines au sein de la population ont été considérées comme des éléments stimulant l'attachement la ville.
Calais, de par sa taille et son tissu social, serait une ville où l'on s'intègre facilement.
Ce constat d'une participante exprime le regret vis-à-vis de la perte d'un groupe social qui apportait du dynamisme économique.
L'attachement à la ville se ferait pour certains sur des bases personnelles et familiales plutôt que sur un arbitrage résidentiel comparatif.
Les habitants ont fait preuve d'une vision très dichotomique de la société calaisienne en signalant ce qui, d'après eux, serait l'absence d'une couche intermédiaire en mesure de fonctionner comme liaison et médiateur entre deux composantes sociales aux extrêmes.
Le manque d'un tissu social diversifié en termes de capital économique, culturel et social pèserait de plus en plus sur le niveau de vie au centre-ville.
Une ville multipolaire à la centralité tronquée, qui ne parvient pas à exploiter ses multiples atouts.
Les habitants ont décrit une ville fortement structurée [presque zonée] dans ses fonctions en indiquant les quartiers et les espaces de sorties, de loisirs, commerciaux et administratifs
La circulation urbaine privilégie certains quartiers et en rend d'autres moins accessibles et donc moins utilisés.
« Quand on voit la tête des cafés dans le centre, on n'a pas trop envie d'y rentrer. »
Les dynamiques de periurbanisation qui ont touché Calais auraient entraîné un mécanisme centrifuge donnant un élan d'expansion et de développement aux communes limitrophes.
La référence à la ville étalée a été utilisée à propos des dynamiques de différentiation fonctionnelle des quartiers et du manque de connexion entre les quartiers qui ont été décrites par les habitants.
Un des atout du centre serait celui de permettre des pratiques de circulation pédestre qui le rendent potentiellement plus appropriable par rapport à d'autres quartiers.
La position centrale et stratégique de la ville dans l'arc megapolitain européen ainsi que son potentiel urbain non développé pourraient attirer des flux touristiques en mesure de revitaliser l'économie urbaine.
La population a insisté sur le manque d'activités de loisirs autour du cinema. [Ce constat montrerait la difficulté à rendre plus intégrée une offre urbaine qui reste morcelée en plusieurs points de développement].
Les participants ont utilisé cet exemple pour souligner le fait qu'après une certaine heure le centre-ville n'offre aucune autre activité.
La taille et la dimension de la ville permettrait de la maîtriser très bien avec la seule métrique pédestre.
« L'argent est allé à l'extérieur. »
Cette affirmation montrerait une certaine tendance à profiter de l'ensemble d'équipements de la ville sans pour autant la reconnaître comme un tout urbain.
La mauvaise réputation de fréquentation de certains établissements publics au centre-ville auraient mené certains habitants à préférer des systèmes privés de scolarisation pour leurs enfants. Cet état de fait serait lié à la paupérisation de la population du centre-ville et au zonage des scolarisations primaire et collège.
Cette assertion s'oppose à celle portant sur les écoles publiques. Cette affirmation a été expliquée par l'absence de sectorisation scolaire au niveau secondaire.
Tout au long de la réunion les participants ont souligné la proximité du littoral et notamment de la Côte d'Opale comme un atout important de Calais.
Les participants ont manifesté un accord général sur le fait que la gare de Fréthun serait très mal reliée au centre-ville et très peu exploitable alors qu'elle représente une possibilité importante de connexion directe et rapide avec Paris.
Parmi les défauts du centre-ville listés par les habitants, le manque d'espaces verts est perçu comme une lacune qui pèserait sur la possibilité de fréquenter davantage le quartier.
Une situation de carrefour européen insuffisamment exploitée.
Le pôle commercial et de loisir de la Cité Europe de par son poids économique et son attractivité, a été montré du doigt à la fois comme la cause et l'effet de la faiblesse du centre-ville.
Malgré les difficultés indiquées, les habitants considèrent que la ville a des atouts qui permettraient de considérer encore intéressant d'habiter Calais.
De par sa situation géographique, trois pays européens sont accessibles depuis Calais.
Cette donnée a été explicitée pour décrire l'atout que le port représente pour la ville.
La faible attractivité du centre-ville, selon les habitants, handicape aussi sa capacité d'attirer un nombre plus large et diversifié d'usagers urbains tels que les Anglais d'outre Manche qui se rendent régulièrement à Calais Nord mais pas au centre-ville.
Malgré la proximité à l'Angleterre, la connexion avec cette dernière nécessiterait d'être améliorée.
Le manque d'une liaison fréquente entre l'Angleterre et Calais rendrait moins rentable de s'installer à Calais si on travaille en Angleterre.
La qualité de l'offre scolaire de niveau secondaire est un atout mis en avant par certains participants.
La scolarisation du niveau supérieur est un atout qui n'est pas valorisé.
Comparativement au reste de la région, Calais présenterait une offre de restauration importante, abordable et de bonne qualité.
Une identité sociale et patrimoniale qui se délite.
La perte d'entreprises installées au centre-ville, autrefois nombreuses, a vidé le quartier Saint-Pierre sans que rien ne les ait remplacées. [La qualité urbaine serait liée à l'économie productive, sans référence à une économie résidentielle et présentielle]
Cette image a été utilisée pour évoquer une sorte d'aridité sociale qui empêcherait l'entretien et la préservation de l'habitat typique du centre-ville, par manque de moyens des résidents.
En citant Victor Hugo, un des participants à la réunion a voulu indiquer que l'image de la désolation s'applique parfaitement à la place Crève-c?ur, qui était autrefois l'une des plus belles de la ville. Ce constat a trouvé l'accord de tous les autres habitants.
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