Assertions 101 à 200 sur 1140.

Allonnes | R3 | politique

Une diversification qui pose problème.

101« Les populations d'origine étrangère devraient sortir davantage de leurs quartiers. »

Les participants ont signalé la tendance de l'ensemble des populations d'origine étrangère à vivre uniquement dans leurs quartiers. Ils regrettent de ne pas pouvoir croiser ces populations en dehors de leurs espaces de vie.

Allonnes | R3 | stratégie

Parier sur la mise en réseau plus que sur les équipements prestigieux.

102« Il nous faudrait un tram qui nous relie au Mans plus rapidement et à tout moment. »

D'après les participants, l'autobus n°16 [qui relie Allonnes au Mans] est inaccessible aux horaires de pointe et n'est pas assez fréquent. Le fait qu'il ne passe que toutes les 10 minutes n'est pas suffisant pour eux. Ils souhaitent notamment que le bus puisse avoir les mêmes horaires que le tram qui passe au Mans

103« On devrait faire venir des bureaux sur la place du Mail. »

Les participants souhaiteraient qu'on profite des travaux de requalification de la place du Mail pour développer des services en mesure d'attirer un grand nombre d'usagers urbains, sur le modèle du quartier de la gare au Mans.

104« On est trop proches de Rouen et de Caen pour avoir des universités. »

Après avoir constaté que les villes dotées d'établissements supérieurs seraient plus dynamiques et vivantes, les habitants ont pointé le fait qu'Allonnes ne pourra jamais faire concurrence à Rouen et à Caen dans le domaine universitaire, étant donnés les équipements existants là-bas.

Allonnes | R4 | urbanités

À la recherche d'une atmosphère urbaine, au-delà de l'urbanisme.

105« Je ne voudrais pas seulement des restaurants, mais aussi le cadre qui va avec. »

Après avoir exprimé le regret du manque important de restaurants ou de cafés au centre-ville, les habitants ont expliqué qu'ils étaient à la recherche de lieux agréables, et pas seulement d'équipements spécifiques. Ils cherchent donc une activité [ex. restaurant, café, cinéma] située dans un espace plus global, qui dégage une ambiance donnant envie de rester ou d'y revenir. [C'est-à-dire d'un espace proprement urbain, dépassant l'assemblage spatial d'activités et de populations pour créer un environnement spécifique.]

106« Ce qui fait le charme des villes qui fonctionnent c'est la rébellion, comme à Montreuil. »

Par cette affirmation, les habitants ont voulu signifier que, pour eux, la réussite d'une ville dépendrait de sa capacité à se construire autour d'une spécificité très forte, en décalage voire en rejet avec son environnement, qui se transformerait ensuite en une originalité qui la rendrait unique et attractive. [Comme montrerait le cas de Montreuil, où l'installation d'un nombre important d'artistes a changé le statut et l'image de la ville].

Allonnes | R4 | populations

Face à la diversification, un risque de repli spatial des populations.

107« Le Lycée Malraux a 20% d'Allonnais et 80% de population qui vient de l'agglomération. »

Cet établissement scolaire d'Allonnes attirerait des élèves bien au-delà de la commune. Ce qui prouverait la qualité de son offre scolaire et sa grande accessibilité.

108« Les écoles pourraient profiter de la population de la nouvelle ZAC. »

La nouvelle ZAC a été identifiée comme une ressource dans la mesure où, par le biais des nouvelles populations qu'elle hébergerait, elle pourrait constituer un bassin d'usagers des écoles. Cela permettrait ainsi d'endiguer le phénomène de fermeture des équipements scolaires ? apparemment de plus en plus important à Allonnes ? compte tenu du vieillissement de la population.

109« Les ménages de la nouvelle ZAC pourraient être des jeunes couples de 30/40 ans. »

Les participants souhaiteraient que la population-type résidant dans la nouvelle ZAC soit des jeunes couples [provenant d'autres communes limitrophes] avec des enfants, dans un souci de renouvellement de la population mais aussi de conservation de l'identité sociale et culturelle de la ville.

110« Si la nouvelle ZAC propose des HLM plus chers, les gens d'Allonnes pourraient s'installer au Sablon [au Mans]. »

Selon les habitants, une des conséquences possibles de l'implantation de la nouvelle ZAC serait l'augmentation des prix des loyers [vu la meilleure qualité des immeubles], qui entraînerait un remplacement progressif de la population actuelle par une composante plus aisée.

111« La Péniche, ce n'est que pour les jeunes. »

Tous les participants, même les plus jeunes, ont été d'accord sur le fait que la Péniche [bar-salle de concert] a une offre destinée à un public plutôt jeune. Cela serait dû au fait que la programmation de la Péniche serait annoncée au maximum deux jours à l'avance, ce qui ne poserait pas problème aux plus jeunes qui ont plus l'habitude, par rapport aux personnes plus âgées, d'utiliser la ville et cet espace de loisirs de façon peu programmée.

112« Chaoué-Perrières se ghettoïse de plus en plus. »

Les participants regrettent que le quartier de Chaoué-Perrières héberge des populations qui ont de plus en plus tendance à se refermer sur le quartier autour des différentes appartenances [origine géographique].

113« L'atelier Alpha pour les populations immigrées n'est fréquenté que par des femmes. »

L'atelier Alpha [qui organise des cours d'alphabétisation pour les populations d'origine immigrée] est fréquenté surtout par les femmes qui y verraient un lieu [et le seul moment] d'émancipation et de sortie de leur foyer domestique. [ Les habitants ont eu tendance à identifier dans la ville les lieux « fermés », caractérisés par la présence d'une seule catégorie de population, et considérés comme peu propices au développement urbain d'Allonnes.]

114« Les seules personnes que je vois dehors à 22h00 sont celles d'origine immigrée. »

Certains participants auraient remarqué, avec une certaine désapprobation, que les seules populations qui fréquentent la ville le soir sont celles d'origine immigrée. [Ce qui exprime à la fois une méfiance vis-à-vis de ces populations ET un constat sur l'absence de vie nocturne à Allonnes, ne favorisant pas la mixité des populations présentes.]

115« La plupart des propriétaires des commerces du centre commercial n'habite pas Allonnes. »

[Il s'agit donc d'une population que l'on peut qualifier de présentielle, qui contribue au dynamisme de la ville, sans y résider. L'essor d'une telle population est un signe de vitalité urbaine, mais il implique aussi un phénomène de diversification de la population, qui n'est pas sans poser problème, notamment aux habitants résidents.]

116« Le centre-ville est désert le soir car les commerçants préfèrent rentrer chez eux. »

Les habitants ont exprimé l'idée que l'absence d'activité nocturne au centre-ville serait liée au fait que les propriétaires des commerces qui y sont implantés n'habitent pas à Allonnes. Ils seraient ainsi pressés de rentrer chez eux le soir, empêchant ainsi le développement d'une offre nocturne. [Cette assertion montre avant tout la difficulté de la population résidente à s'adapter à la croissance d'une population présentielle, accusée de maux dont elle ne peut être responsable : le manque d'activité nocturne est dû à un manque de vitalité et de demande, pas au fait que les commerçants ? qui n'ont jamais tenu le rôle d'animateurs de ville la nuit ? veuillent regagner leurs foyers.]

Allonnes | R4 | conservation

Futur voisin riche ou futur parent pauvre ?

117« Le site archéologique est inintéressant, sauf pour les chercheurs qui y travaillent. »

Les habitants ne considèrent pas le site archéologique d'Allonnes comme une ressource en mesure d'apporter des avantages à la ville et à son évolution, ni comme un référentiel identitaire potentiel.

118« Le site archéologique n'est pas signalé. »

Le fait que le site archéologique ne soit pas signalé montrerait, selon les habitants, qu'il n'est digne d'intérêt que pour les gens qui le connaissent [et donc qui savent où c'est] et qui ont un intérêt précis pour s'y rendre.

Allonnes | R4 | environnements

Pas d'attrait pour les vieilles pierres.

119« Une fois que la place du Mail sera refaite, à côté, le centre commercial va être trop moche. »

Les habitants ont beaucoup insisté sur la laideur actuelle du centre commercial [qui donne sur la place du Mail]. D'après les participants, les immeubles trop colorés qui entourent le centre commercial gâchent les alentours. Il n'y a aucune cohérence architecturale et esthétique dans le bâti. Cette caractéristique du centre commercial pourrait devenir un blocage majeur dans la réussite de la place du Mail, une fois que sa restructuration sera achevée.

120« Au centre commercial, tout le monde baisse la grille à 20h00. »

Les habitants sont revenus, lors de cette réunion, sur le fait que le centre commercial du centre-ville ferme très tôt, ce qui ne contribuerait pas à rendre le quartier attractif le soir ou pour les sorties.

121« Le centre commercial, le soir, est sinistre. »

Les participants ont été tous d'accord sur le fait que cet espace tel qu'il est aménagé, n'inspire pas sa fréquentation le soir et que, en tout cas, il ne véhicule pas un sentiment de sécurité lorsqu'on le traverse ou l'on s'y arrête le soir.

122« Les bâtiments ici sont gris. »

Le terme « gris » faisant ici référence autant à la couleur du bâti qu'à l'atmosphère triste et vieillissante qui s'en dégage.

123« Quand on a fait peindre des graffitis sur une grande tour, tout le monde les a trouvés très beaux. »

Les habitants ont pris cet exemple pour montrer qu'avec de simples interventions comme un graffiti, on pourrait susciter chez eux l'envie d'apprécier leur ville et la sortir de la morosité dans laquelle elle est plongée.

Allonnes | R4 | voisinages

Passer du noir et blanc à la couleur, de l'industrieux au récréatif.

124Allonnes, réserve foncière de l'agglomération mancelle.

Allonnes aurait, selon les participants, encore beaucoup de potentiel à exploiter, notamment parce qu'elle dispose d'espace pour construire ou pour implanter des zones industrielles ou commerciales. Cette disponibilité foncière ferait d'Allonnes l'une des communes les plus attractives de l'agglomération mancelle.

125« Sur le plan culturel, Allonnes est une référence au niveau de l'agglomération. »

Les participants ont tous été d'accord pour reconnaître qu'en termes d'équipements et d'offre culturelle, Allonnes avait un rayonnement au niveau de l'agglomération. Cela serait une ressource à intégrer davantage dans la future évolution de la ville.

126« On a les loyers les moins chers du département, mais ça pourrait changer. »

Les participants considèrent cette caractéristique comme un atour d'attractivité et comme un signe identitaire distinctif, celui d'un lieu accessible aux populations défavorisées. Ils craignent qu'avec les projets de requalification urbaine [ex. place du Mail] et de construction [nouvelle ZAC], les loyers augmentent et que les couches les moins aisées aient du mal à s'y installer. [ La cherté des loyers étant habituellement synonyme de qualité du lieu, le fait d'avoir de faibles loyers serait plutôt un signe d'échec urbain et de manque d'attractivité pour des populations autres que celles qui n'ont pas les moyens d'aller ailleurs. Cette assertion pointe du doigt un blocage potentiel entre évolution urbaine et référents identitaires de la population.]

Allonnes | R4 | politique

Passer du modèle de l'aide sociale à celui du libéralisme urbain.

127« Si tu es propriétaire, tu n'as plus d'argent pour sortir. Tu sors juste les poubelles. »

D'après les participants, devenir propriétaire à Allonnes serait tellement cher que pour y arriver, les gens consacreraient toutes leurs ressources à l'achat de l'appartement. De ce fait, ils ne pourraient plus se permettre des sorties ou des dépenses supplémentaires. Ce qui expliquerait pourquoi, d'après eux, il vaut mieux être locataire, compte tenu des loyers très modérés des HLM par rapport aux communes limitrophes.

128« Avec la nouvelle ZAC, les Allonnais pourraient accéder à la propriété. »

Le projet de la nouvelle ZAC pourrait permettre aux Allonnais de déménager dans un type de bâti de meilleure qualité et d'accéder à la propriété à des coûts relativement modérés.

Allonnes | R4 | stratégie

La réussite de la ZAC dépendra de celle de la ville tout entière et surtout de son centre.

129« La ZAC sera excentrée, il n'y a rien qui la relie. »

Les habitants craignent qu'une fois la nouvelle ZAC terminée, elle ne soit pas intégrée au centre-ville car aucune liaison directe n'aurait été prévue entre ces deux quartiers.

130« Il n'y aura pas de raison d'aller à la ZAC si l'on n'y habite pas. »

D'après les habitants, si la ZAC devait être un quartier à forte dominante résidentielle, sans une diversification d'usage, elle ne serait pas très fréquentée et donc elle ne deviendrait pas un quartier-référence pour la ville. [Il y a là une forme de contradiction dans les attentes de la population, entre l'espoir que la ZAC serve de tremplin au centre-ville actuel (cf. assertion suivante) et celui que la ZAC devienne elle-même un quartier de référence, donc un centre bis.]

131« Avec la ZAC qui va entourer le centre-ville, il va devenir un vrai centre ». »

Selon tous les participants, la construction de la ZAC pourrait apporter beaucoup au centre-ville : en devenant physiquement entouré par un quartier à dimension résidentielle, il pourra jouer un rôle de véritable centre de la ville et donc en assumer les caractéristiques et les qualités associées. [Pour l'instant, Allonnes est essentiellement constituée de quartiers, sans qu'une centralité ressorte nettement. Le centre-ville n'est que le centre topographique, mais il n'est pas vraiment différencié des quartiers alentours.]

132« Si Allonnes avait un centre audacieux, tous les autres quartiers suivraient. »

Partant de l'exemple des quartiers où l'on a fait, avec un très bon résultat, des graffitis sur des tours, les participants considèrent que si le centre-ville d'Allonnes avait l'audace de se doter d'une caractérisation architecturale et esthétique très marquée [voire un peu excentrique], il pourrait devenir un modèle et un moteur pour le changement d'autres quartiers, ainsi qu'un facteur de rayonnement pour la ville.

133« Allonnes a du potentiel sur la longue durée. »

Les habitants ont la sensation qu'un nouveau potentiel d'Allonnes est en train de prendre forme. [nouvelle ZAC, intégration de plus en plus poussée au Mans, etc.]

Allonnes | R5 | urbanités

Trouver un compromis entre deux modèles urbains opposés.

134« On n'est pas dans l'esprit des BoBos [Bourgeois-Bohèmes] de Montreuil, on n'est dans l'esprit des CoCos [Communistes] d'Allonnes. »

Face à l'hypothèse, évoquée pendant la réunion, d'un embourgeoisement de la ville sur le modèle de la ville Montreuil, les habitants ont repoussé cette possibilité, qui ne serait pas dans l'esprit de la ville, marqué au contraire par l'égalitarisme social. Les habitants ont considéré cette évolution potentielle comme incompatible avec l'identité actuelle de la ville et les attentes de sa population. [Une nuance de taille a été apportée par l'expertise concernant l'embourgeoisement, qui ne se traduit pas forcément par un remplacement de la population mais plus souvent par une diversification de celle-ci, induisant l'arrivée de composantes plus aisées venant s'ajouter aux précédentes.]

135« Ce qu'on nous a construit reste encore stalinien. »

Selon certains participants, le type d'architecture d'Allonnes renvoie à une époque et à une idéologie [communisme] qui ne correspondent plus aux dynamiques en ?uvre à l'heure actuelle dans la ville. En effet, même si les habitants apprécient la qualité du bâti, ils se sentent enfermés dans l'image qu'il véhicule. [On peut remarquer ici que les habitants dissocient nettement la ville comme ensemble bâti, qu'ils voudraient voir entrer dans la modernité, et la ville comme ensemble de populations, qu'ils souhaitent conserver sur le même modèle qu'aujourd'hui.]

Allonnes | R5 | populations

Un besoin de diversification, spatiale et sociale.

136« Les Tchétchènes habitent tous dans le même quartier. »

Les populations tchétchènes qui habitent Allonnes seraient logées pour la plupart dans le même quartier [Chaoué - Perriere]. Face à ce constat, les habitants ont signalé que cette composante n'aurait pas tellement le choix de s'installer ailleurs vu leurs revenus et les loyers des autres quartiers de la ville. [Cette situation de fait est néanmoins appréhendée comme une forme de repli urbain nuisible à l'équilibre de la ville en général.]

137« La ghettoïsation est plutôt ailleurs, dans certains quartier du Mans. »

Les habitants ont fermement refusé l'idée d'une tendance à la ghettoïsation à Allonnes, malgré le fait que certains quartiers soient caractérisés par une composition très homogène de la population et notamment des regroupements de populations par nationalités d'origine.

138« 50% de HLM, c'est un peu trop. »

Tout en appréciant la présence de logements HLM dans la ville, les participants voudraient diminuer l'effet de concentration entraîné par cette présence trop importante de logements sociaux [en termes de bâti et de population logée]. L'objectif étant de ne pas limiter la ville et son image à celle du logement social.

139« Si on faisait des lofts en réaménageant les logements vacants des relogés, on pourrait attirer une nouvelle population. »

Dans le cadre de l'hypothèse de déconcentration des quartiers trop marqués socialement, certains habitants ont proposé de remplacer les logements vacants par des lofts destinés, par exemple, à des jeunes parents. [Référence à un modèle résidentiel - loft reconverti, jeunes couples, etc. - qui souvent accompagne les processus d'embourgeoisement des quartiers. Ce qui semble en contradiction, apparente, avec le refus théorique d'embourgeoisement d'Allonnes exprimé par ailleurs mais qui s'explique quand on prend en compte la dissociation faite par les habitants entre bâti urbain et populations.]

140Déplacer une partie de la population pour diversifier les quartiers.

Afin d'éviter une concentration socio-spatiale de la population, liée aux dynamiques des prix fonciers, les habitants ont proposé de recourir au système des chèques de loyer pour aider une partie de la population à s'installer dans d'autres quartiers, autrement inaccessibles financièrement.

141« S'il y avait un resto ici, je ne sais même pas si les Allonnais iraient. »

Cette assertion fait référence au caractère socio-économique dominant de la population d'Allonnes, la pauvreté. À tel point que cela pourrait, d'après cet habitant, décourager une grande partie de la population de profiter de la présence de restaurants si ceux-ci étaient présents en ville. [Tant pour des questions économiques que pour des motifs culturels, le restaurant ne faisant pas partie des pratiques habituelles, voire des pratiques légitimes.]

Allonnes | R5 | conservation

S'inspirer des voisins pour mieux les dépasser.

142« Il y a quelques années, Allonnes c'était l'insécurité. Ça s'est beaucoup amélioré. »

Les habitants sont revenus lors de cette dernière réunion sur le changement de la ville au fil des années, dans les faits ainsi que dans les représentations collectives. [Un changement qui ouvrirait la voie à d'autres identifications possibles, pour les habitants comme pour les personnes extérieures à la ville, dont les contours restent néanmoins à définir.]

Allonnes | R5 | environnements

Après les stigmates, la renaissance ?

143« Si la ZAC n'est pas bien faite, elle va devenir la nouvelle Hautes Métairies. »

Les participants craignent que si la nouvelle ZAC venait à se caractériser uniquement par une fonction résidentielle, elle rest toujours à l'écart [physique et symbolique] de la ville, comme ce fut le cas pour le quartier des Hautes Métairies.

144« Le risque c'est que la ZAC devienne une nouvelle ville dans la ville. »

Faute d'intégration, y compris par des liaisons physiques, la ZAC pourrait se transformer en champignon urbain autonome, suivant le modèle de fonctionnement des promoteurs, qui serait étranger à la ville d'Allonnes : « boulangeries chimiques, magasins de chaussures, etc. » [Les habitants font référence ici aux nouveaux quartiers de ville construits ces dernières années sur des modèles d'urbanisme résidentiel et commercial communs et assez stéréotypés, qu'ils rejettent visiblement.]

145« Le risque serait la ségrégation spatiale, avec la construction d'un nouveau centre et en écartant l'ancien. »

Si la ZAC nouvelle qui va se construire devenait un nouveau centre, les habitant craignent que le centre-ville actuel ? qui n'est déjà pas florissant ? ne se retrouve marginalisé et perdant. [On retrouve ici le souci de la population que les aménagements prévus prennent place dans une véritable intégration urbaine : pas un quartier de plus, mais pas un nouveau centre non plus.]

146« Il serait intéressant de voir une passerelle entre la ZAC et la place du Mail. »

Les participants ont proposé la mise en place d'une passerelle entre la ZAC et e centre-ville qui puisse faire le lien et permettre à ces deux quartiers d'entrer en relation, favorisant ainsi l'intégration de la ZAC.

147« Ça fait 30 ans que le centre-ville ce n'est que la place du Mail. »

Le centre-ville d'Allonnes serait associé juste à l'espace de la place du Mail, alors qu'il est potentiellement plus étendu. Les habitants souhaiteraient voir tout le centre-ville considéré et vécu comme l'est la place du Mail. [C'est-à-dire comme un lieu central, attractif, servant de référent et de lieu commun pour la ville auprès de ses habitants et de l'extérieur.]

148« À 20h et une il y a le couvre-feu au centre commercial. »

Les participants ont insisté, à nouveau lors de cette dernière réunion, sur la nécessité de créer une dynamique urbaine nocturne au centre-ville, notamment au niveau du centre commercial, afin de renforcer la centralité de cet espace et d'améliorer l'offre urbaine dont dispose la population.

Allonnes | R5 | voisinages

Un seul mot d'ordre : intégrer et hiérarchiser.

149« On aura pas le choix, on va faire comme à Coulaine : petits immeubles. »

Les habitants craignent que le développement d'Allonnes suive celui de la commune de Coulaine [nord du Mans] où l'on a développé des espaces résidentiels composés de petites maisons et très peu d'habitat social. Ils s'interrogent donc sur les alternatives résidentielles qui s'ouvriraient dans ce cas aux couches à faibles revenus.

Allonnes | R5 | politique

Accompagner le changement, éviter la rupture.

150« La politique essaye de garder une certaine population. »

D'après les habitants, les politiciens allonnais reconnaitraient encore une importance forte l'histoire ouvrière de la ville et au statut associé. Ils considéreraient la population allonnaise qui se retrouve dans cette image ouvrière comme une ressource électorale importante et à conserver.

151« Yvon Luby [ancien maire] a fait en sorte qu'Allonnes n'explose pas, malgré la drogue, etc. »

Tous les habitants étaient d'accord sur le fait que l'action politique de l'ancien maire a été un avantage pour une ville comme Allonnes, qui aurait pu facilement basculer vers un modèle urbain de banlieue en difficulté, gangréné par la délinquance et la ségrégation socio-spatiale.. Le maire aurait été capable de conserver une certaine identité commune et cohésion à la ville, malgré les tensions qui la traversaient.

152« La route de sable en allant vers Allonnes. Il ne faut surtout pas entrer là-dedans, sinon on se fait caillasser. »

Cet exemple a été fourni par les habitants pour identifier ce qui relèverait pour eux d'un phénomène de ghetto, auquel Allonnes aurait réussi à échapper, mais qui serait présent à proximité de la ville et qui représente un risque de dérive. [Le ghetto étant assimilé à une fermeture violente de l'espace urbain, plutôt qu'à la composition socio-démographique de ces mêmes espaces.]

153« Il y a deux types de risques : l'émeute, mais les politiques sauront gérer ça, et surtout l'autodestruction. »

D'un coté il s'agirait de la possibilité d'émeutes urbaines, cas de figure qui n'inquiète pas les participants, car ils ont confiance en la capacité de l'action publique locale à gérer les conflits au sein de la société. De l'autre, le second risque, qui semble les inquiéter davantage, relèverait de la dérive d'une population paupérisée, qui se replierait sur elle-même, sur ses espaces et sur des activités criminelles comme le trafic de drogue.

Allonnes | R5 | stratégie

Oser !

154« Il faut faire évoluer l'image de la ville. »

Les habitants considèrent qu'il faudrait travailler davantage sur l'image de la ville, pour changer des représentations qui apparaissent d'autant plus tenaces et difficiles à déraciner qu'elles sont projetées plutôt par le monde extérieur.

155« Il y a un souffle nouveau à retrouver. »

Après avoir signalé un manque d'idées dans la politique allonnaise, les participants ont émis le souhait d'initiatives en mesure de renouveler complètement la ville.

156« Si Allonnes veut attirer une population différente, il faut qu'elle se distingue. »

Certains participants croient que la ville devrait avoir le courage d'entreprendre des actions ou des projets audacieux en assumant le risque que ces derniers pourraient ne pas être compris et appréciés, dans en premier temps, par la population.

157« Les politiques doivent consulter la population, mais ils doivent aussi prendre leurs responsabilités et décider de projets ambitieux. »

[Les habitants semblent avoir conscience du fait que la recherche du consensus électoral et de la participation directe de la population pourraient être partiellement incompatibles avec une prospective ambitieuse pour la ville.]

Amiens | R1 | urbanités

Un patchwork d'offres urbaines différenciées par quartiers, aux séparations nettes et pesantes.

158« En ayant en tête Paris, Amiens c'est pas mal. »

Cette affirmation, revenue sous différentes formes pendant la réunion, montre la vision d'une ville qui supporte la comparaison avec un modèle urbain présenté comme positif, tel celui de Paris.

159« On peut tout faire à pied. »

La taille de la ville et les mobilités urbaines qu'elle permet ont été appréciées par les participants qui résident au centre et par ceux qui s'y rendent au quotidien pour travailler.

160Une centralité mobile.

Le soir, le centre se vide mais le quartier estudiantin de St-Leu s'anime et joue le rôle de centre.

161« Une ville très fracturée. »

La Somme constitue une ligne de partage symbolique et physique au sein de l'agglomération, matérialisant d'autres distinctions fonctionnelles : quartiers nord et sud, circonscriptions politiques, franchissements routiers?

162« Au centre il n'y pas le rapport aux voisins, typique de quartiers comme Étouvie. »

Les relations sociales du centre-ville sont perçues comme moins solidaires et plus anonymes. Ce constat contribue aussi à la perception d'une grande différence du cadre de vie au centre par rapport aux quartiers.

163« Au centre il n' y a que des commerces et à partir de 19h00 il ne se passe rien. »

Le centre fonctionne très bien en tant que tel dans la journée mais pas le soir. Le manque d'activités pour un public diversifié est une évidence autour de laquelle les participants ont trouvé leur accord.

Amiens | R1 | populations

Les composantes les plus dynamiques de la société d'Amiens restent en retrait de la ville.

164« Ce sont les étudiants qui animent le quartier mais le week-end ils rentrent chez eux. »

Les pratiques urbaines de cette composante majeure de la population amiénoise pourraient jouer un rôle plus actif dans la ville.

165« Les étudiants restent enfermés dans l'université et interagissent très peu avec l'offre culturelle de la ville. »

Malgré le fait que la ville dispose de nombreux centre culturels, ces équipements ne sont pas exploités par les étudiants.

166Les cadres s'en vont à Paris.

Une incapacité à retenir les cadres supérieurs qui pourraient injecter du dynamisme à la ville a été soulignée avec inquiétude par les participants.

Amiens | R1 | environnements

La difficulté du centre-ville à jouer son rôle.

167« Le centre d'Amiens est le centre commercial de l'agglomération. »

L'accès automobile au centre a été privilégié (offre de parking surdimensionnée).

168« Les transports ne traversent pas dans le centre mais le contournent. »

La difficulté d'accéder au c?ur du centre par les transports en commun ne favorise pas sa fréquentation ni sa capacité à s'animer au-delà de l'offre commerciale.

169Le centre ne fonctionne pas comme lien entre le nord et sud de la ville.

Mal doté en axes piétons nord-sud et monofonctionnel (commercial), le centre ne fait pas le lien entre les parties de la ville.

170« La taille de l'agglomération est agréable. »

Plusieurs participants ont insisté sur le fait que la qualité et le cadre de vie d'Amiens étaient également possibles à l'échelle de l'agglomération. Cette dernière n'étant pas perçue comme d'autres agglomérations, c'est-à-dire trop grande et dont on ne peut pas profiter.

171« Amiens n'a jamais coupé avec Étouvie. »

Malgré sa distance au centre et sa configuration en isolat, Étouvie a toujours été pris en compte dans l'aménagement Amiénois (ligne de bus).

172« Étouvie n'est pas facilement accessible en tant que piéton. »

La structure du quartier et l'utilisation de la voiture pour y accéder ou se rendre au centre ne favorisent pas l'affirmation de la marche comme outil d'appropriation du quartier, surtout par ceux qui n'y résident pas.

Amiens | R1 | voisinages

Entre pôle urbain local et ville périmétropolitaine, Amiens hésite quant à sa position urbaine.

173« Amiens est un pôle d'activités où il y a pas mal de choses à faire. »

Cet aspect a été mis en lumière pour rendre compte du développement de l'offre culturelle d'Amiens tout au long des années.

174Les centres d'appels se délocalisent.

L'économie de l'aire urbaine est en difficulté, tout comme les entreprises et l'artisanat local. Ce constat a été confirmé à travers l'exemple de la délocalisation commerciale des centres d'appel précédemment implantés à Amiens.

Amiens | R1 | conservation

Le patrimoine d'Amiens permettrait d'investir sur les parties de la ville inexplorées ou oubliées et de renverser la tendance précédente pariant sur l'aspect strictement culturel.

175« Fierté d'être Amiénois ».

La devise de la ville a été citée pour montrer que les politiques de la ville mises en place jusque-là ne se sont pas suffisamment basées sur le passé industriel et ouvrier de la ville, en activant, au contraire, des références ciblées sur le coté culturel (l'exemple cité d'Amiens, ville de Jules Vernes) qui ne sont pas si fédératrices que ça.

176« Étouvie doit prendre sa place dans la ville »

L'importance de ce quartier, son histoire, la proximité des monuments historiques de la ville, tel que la Citadelle, en font une référence urbaine à mettre en valeur.

177« On a beaucoup travaillé pour construire une identité. »

En rappelant les phases des politiques de la ville des dernières décennies (après-guerre jusqu'aux années 1980 : politique d'équipement de la ville ; 1980 jusqu'à aujourd'hui : politique de la « mise en couleur » de la ville), les participants ont beaucoup discuté le rôle des politiques culturelles dans la création d'une identité amiénoise ainsi que les limites de ces mêmes politiques.

178« La ville s'est cherché une image par le biais de la culture. »

Le fait d'avoir massivement investi dans le culturel (surtout en termes d'équipements) était lié à la nécessité de fournir une image forte et identifiable à la ville.

179« Nous devrions réactiver le passé davantage. »

Il semble nécessaire d'intégrer dans le fonctionnement de la ville les éléments architecturaux qui ont fait partie de l'histoire et de l'économie urbaine (la Citadelle et les anciennes friches industrielles entre Étouvie et le centre, par exemple). [Peut-on voir dans cette attitude une stratégie consistant à viser moins l'aspect paysager du patrimoine matériel et immatériel que la re-activation d'une identité urbaine industrielle considérée comme fondatrice ?]

180« La Citadelle ne doit pas est laissée à elle-même. »

Ce constat a été effectué à propos du projet d'installation de l'université à l'intérieur de la Citadelle. Les participants ont montré un grand intérêt pour ce projet, en espérant qu'il ne se limitera pas à enfermer l'établissement dans la Citadelle. Il s'agit, de leur point de vue, de faire un projet d'ampleur plus large et cohérent, traversé par la ville.

Amiens | R1 | politique

Les «rapports de classe » au sein de la société amiénoise se reflètent dans une géographie urbaine très ordonnée, affectant la qualité de l'espace public.

181« À Étouvie il y a plus d'éducation populaire. »

Cet élément aurait permis la formation de citadins plus conscients de la ville, de son passé et de ses différentes articulations. De ce fait, Étouvie est un quartier différent des autres quartiers en difficulté d'Amiens.

182« Manque d'un réseau d'associations. »

Le tissu associatif manque de consistance. La présence d'un réseau d'associations pourrait permettre une connexion plus poussée des quartiers de la ville et stimuler la participation.

183La stratification est sensible à Amiens.

Les différences de niveau social se reflètent dans les configurations urbaines et les pratiques auxquelles elles correspondent. Le « parallélisme » étanche des espaces publics du centre-ville et de ses abords ? rues aux fréquentations différenciées ? est cité en exemple.

Amiens | R1 | stratégie

Amiens souhaite réorienter sa stratégie vers une authenticité fabriquée à partir du passé industriel d'une ville moyenne du bassin parisien.

184Un marketing urbain basé sur la culture.

Cet élément a structuré une bonne partie de la réunion pendant laquelle les participants ont remis en question le rôle de la culture dans les choix de promotion et revitalisation d'Amiens. Ils ont, ainsi, souligné qu'il s'agissait bien de marketing urbain plutôt que de véritables politiques culturelles.

185Les équipements culturels de proximité ne génèrent pas les flux attendus.

Le fait d'avoir équipé les quartiers de centre culturels n'a pas suffit à créer des pôles d'attraction ou une appropriation par les habitants.

186« Tout a été transformé dans le culturel en oubliant les actions sociales et éducatives. »

Les participants ont manifesté l'exigence de passer des politiques d'équipement et de mise en couleur de la ville à une politique de projets.

Amiens | R2 | urbanités

Malgré quelques dynamiques de grande ville, Amiens garde les traits d'une ville moyenne de province.

187« On peut se promener et tomber sur des concerts. »

Certains participants, notamment ceux qui ont déclaré se déplacer beaucoup à pied, ont apprécié l'offre culturelle qu'on peut rencontrer au hasard dans le centre-ville.

188À Amiens Nord on a construit les logements à coté des industries. »

Le quartier Amiens Nord a été construit pour et autour des usines, afin de loger les ouvriers et les employés y travaillant, sur le modèle des périphéries industrielles.

189« Quand je vais à Paris, je me rend compte qu'à Amiens on a la place pour respirer. »

L'urbanité amiénoise proposerait un cadre de vie plus aéré que le modèle urbain de la métropole parisienne.

190« Ici, ce n'est pas les mêmes rythmes qu'à Paris. »

Les temps accélérés et fortement cadencés de l'urbanité parisienne, ceux d'une métropole mondiale, ne se retrouveraient pas dans l'urbanité amiénoise, aux temporalités perçues comme plus lentes et moins stressantes par les participants.

191« Amiens est à échelle humaine. »

L'échelle de la ville permettrait à ses habitants de la percevoir comme facilement appropriable et plus en phase avec le type de vie qu'ils veulent y conduire, par opposition au modèle métropolitain.

192« À Amiens, où qu'on aille, on finit par voir des visages connus. »

Les participants ont insisté sur le fait que la taille de la ville et les pratiques de la population conduisaient les habitants à vivre en permanence en milieu familier, quel que soit le lieu fréquenté.

Amiens | R2 | populations

Une répartition socio-spatiale fortement marquée, identifiant des quartiers en fonction de leur population, qui laisse peu de place à la mixité sociale.

193« Dans les quartiers [Étouvie et Amiens Nord] c'est toujours la même population. »

Les participants ont souligné l'homogénéité et la permanence de la population habitant ces quartiers, sans qu'une dynamique de diversification ou de renouvellement ne vienne faire modifier cet état de fait.

194« Amiens Nord c'est les Marocains et Étouvie c'est les cassoc. »

Les participants ont expliqué que le quartier d'Amiens Nord serait habité, pour la plupart, par des personnes d'origine marocaine, et le quartier d'Étouvie par les «cas sociaux», c'est à dire des personnes en difficulté économique et sociale importante. [Une lecture socio-spatiale de la ville est encore très pregnante pour les Amiénois].

195« Rencontrer et connaître des gens nouveaux est difficile. »

Les participants ont manifesté le sentiment que la sociabilité à Amiens est difficile lorsqu'on va au-delà des réseaux de travail et associatifs et surtout lorsqu'on sort du quartier de résidence.

196« Les personnes qui ont grandi ici ont toujours les mêmes amis. »

Selon les participants, la difficulté à socialiser à Amiens ne concernerait pas les personnes installées récemment dans la ville, mais aussi les habitants

197« On se croise mais on a du mal à se mélanger. »

Cette affirmation confirmerait le constat, récurrent tout au long de la réunion, selon lequel les clivages socio-spatiaux à Amiens handicaperaient sérieusement les possibilités de mixité sociale.

198« Je vais peut-être scolariser mes enfants dans un autre quartier qu'Amiens Nord. »

Certains participants ont déclaré préférer scolariser leurs enfants dans des autres quartiers non pas à cause d'une mauvaise 'offre scolaire, mais pour offrir une mixité qui serait impossible sur le quartier, vue l'homogénéité de sa population à 80% marocaine.

199« Le marché d'Étouvie est un marché de femmes, d'ailleurs Étouvie est un quartier de femmes. »

Les participants ont souligné la forte proportion de femmes dans le quartier d'Étouvie, qui correspondrait à une importante population de mères célibataires.

200« Étouvie, c'est une fille de 20 ans, une poussette et deux gamins sur les cotés. »

L'ensemble des participants, résidents et non résidents, ont souligné la composition très spécifique de la population du quartier d'Étouvie : une forte proportion de mères célibataires très jeunes, déjà à la tête d'une famille nombreuse. [Cet état de fait trouverait partiellement son explication dans l'importante fertilité historique de la Picardie, ainsi que dans la recherche d'un statut social ? celui de mère ? pour ces jeunes filles issues de milieux sociaux très défavorisés et sans grande perspective.]

 

Assertions 101 à 200 sur 1140.
 

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