À la recherche d'espaces publics.
Cette affirmation a été prononcée par rapport au constat de l'ouverture dominicale des grandes surfaces commerciales. Ce qui entraînerait, pour Allonnes, les dynamiques des styles de vie et de consommation, typiques du modèle américain [ici plutôt traité comme un anti-modèle].
La raison de cette affirmation a été identifiée non pas dans des caractéristiques d'Allonnes en elle-même, mais plutôt dans le fort modèle urbain (commune dortoir du périurbain) auquel elle se rattacherait.
La démolition des barres et la construction des petits lotissements ne devrait pas entraîner la perte du collectif, qui est encore perçu comme véhicule de relations de voisinage et de solidarité informelle.
Ces données ont été évoquées suite à une sollicitation par rapport à la présence d'espaces publics à Allonnes. [Ces équipements et les aires qui les hébergent, du fait de leur trop grand nombre, n'arriveraient pas à fonctionner comme des espaces publics, surtout lors qu'ils sont situés juste en dehors de grands immeubles et qu'ils apparaissent comme une extension privée].
Ce qui confirmerait l'absence d'espaces publics et de lieux de sociabilité en plein air à Allonnes.
Certains participants ont manifesté un désaccord par rapport au projet de requalification prévoyant un espace public ouvert sous forme de place, en lui préférant un aménagement plus fermé, type parc.
Entre mixité et conflit générationnel.
La présence d'une forte composante démographique d'origine étrangère est perçue comme un élément qui diversifie la société allonnaise.
L'interaction avec la population d'origine immigrée ou de nationalité étrangère ne fait pas figure de problème selon les participants.
Auparavant les Hautes Métairies étaient le quartier de résidence de la composante la plus aisée de la population.
En Termes d'âge, la composition vieillissante de la population pose la question d'une diversification de l'offre urbaine en mesure d'aller au-delà des équipements sportifs.
L'offre culturelle de la ville serait ciblée surtout sur les jeunes pour les attirer au maximum, mais sans prendre en compte la composante démographique la plus âgée.
Entre ville à part entière et quartier du Mans, Allonnes hésite.
Les habitants ont tous souligné la présence quantitativement importante des équipements et des événements culturels proposés par la ville.
Le manque d'un cinema a été évoqué plusieurs fois pendant la réunion, alors qu'il est tout à fait possible de se passer du Mans pour les autres activités de loisirs et culturelles.
Les habitants ont montré une forte conscience des avantages de positionnement dont bénéficie Allonnes et du fait qu'ils mériteraient d'être davantage exploités.
Certains participants ont manifesté une préférence pour des modèles urbanistiques où les grands immeubles collectifs soient peu présents et où l'on privilège les bâtiments de faible hauteur.
La difficulté d'Allonnes à « faire ville » serait due, entre autre, au manque d'intégration entre ses quartiers.
Le manque de petits commerces, surtout au centre, rendrait plus difficile l'appropriation de la ville à travers, par exemple, la marche à pied.
La pratique de clôture des petits jardins des lotissements avec du plastique coloré enlaidirait le paysage urbain et nuirait à son image.
Les participant ont exprimé l'utilité et l'intérêt pour Allonnes de s'intégrer davantage au Mans.
À l'ombre des grandes, Paris et Le Mans, Allonnes peine à s'affirmer.
La possibilité d'une liaison rapide, fréquente et facile qui relie Allonnes à la gare du Mans, et donc à Paris, a été présentée comme un des atouts principaux de la ville.
Le manque d'une reconnaissance extérieure d'Allonnes et sa difficulté à évoquer une image ou une association forte, seraient confirmés par le fait que ses habitants, quand ils sont à l'extérieur, se définissent comme provenant du Mans et pas d'Allonnes.
L'accessibilité au bourg ne serait ni facile ni stimulée, du fait de sa localisation décentrée et du manque d'activités commerciales.
Ce constat exprimé surtout par les résidents du quartier des Hautes Métairies, n'a pas rencontré le désaccord des autres habitants. Cela s'expliquerait par la localisation du quartier en hauteur par rapport au reste de la ville.
Allonnes ne prévoit pas de circuits directs entre banlieues. Le manque d'un réseau de transports nord-sud rendrait plus difficile la connexion entre les quartiers et handicaperait les déplacements dans la ville.
La position, l'offre, les équipements et les liaisons au Mans feraient d'Allonnes une des communes les plus attractives de l'agglomération.
Le Lycée Malraux, situé au pied du quartier des Hautes Métairies, fonctionnerait comme une césure, en renforçant la séparation entre ce quartier et le reste de la ville.
Allonnes a toujours eu une forte autonomie et attractivité indépendamment du Mans, duquel elle n'a ne dépend pas quant à l'offre culturelle, sportive ou de loisirs.
Une image à renouveler mais une identité solidaire à conserver
La présence du centre hospitalier psychiatrique sur Allonnes joue encore un rôle dans la représentation de la ville, notamment pour ceux qui ne l'habitent pas.
L'usage du grand bazar commercial Babou, notamment le dimanche, serait un indicateur du manque de pratiques urbaines plus focalisées sur le centre-ville et sur les activités de loisir.
Malgré son potentiel, Le Mans n'arriverait pas à se sortir de ces images pour attirer davantage les personnes de l'extérieur.
La présence des logements sociaux ne pose aucun problème. Les habitant voudraient surtout se détacher des représentations de quartier sensible véhiculées par les grandes barres.
La présence des HLM, même si elle est devenue stigmatisante, a joué un rôle à part entière dans le processus d'émancipation de la ville.
Délinquance à Allonnes : passé révolu ou actualité ?
La volonté et la nécessité d'un engagement citoyen de la population ont été exprimées par tous les participants. [C'est un élément à relativiser si on considère que presque tous les participants font partie d'une association ou du comité des habitants pour les projets PRU.]
Le faible développement de la ville ainsi que sa réputation encore négative n'encouragent pas les gens à venir s'y installer.
Les participants ont évoqué la présence d'une bande de délinquants dans le quartier des Hautes Métairies, qui contribuait à véhiculer une image négative du quartier.
Les habitants ont porté un regard divergent sur la question des bandes et de la petite délinquance en général. Selon certains, ce problème ne se pose plus, alors que, pour d'autres, le règlement des conflits entre les bandes des quartiers marchait mieux auparavant.
La question de la délinquance ne serait pas un sujet qu'on aborde avec aisance et sur lequel on éviterait d'écrire dans la presse locale.
Les habitants ont montré un fort scepticisme par rapport au projet de requalification de la place du Mail, en craignant que ce soit juste une opération de façade incapable de faire fonctionner la place comme autrefois, c'est à dire comme lieu de rencontre très utilisé par la population.
La présence de trafics de drogue avérés près de la place située devant la Mairie en fait un endroit peu sécurisé, ou en tout cas peu sécurisant.
Sortir de l'empreinte des années 1960 : barres et ville dortoir.
La forte dimension verticale de la ville semble ne plus correspondre à l'image qu'Allonnes voudrait véhiculer.
Les participants ont manifesté le souhait d'un restyling de la ville plus en résonance avec son présent.
À plusieurs reprises les participants ont manifesté la nécessité de s'émanciper du passé de ville ouvrière et de l'architecture qui l'incarnait et qui ne la représente plus.
Cette affirmation a été prononcée par rapport à la possibilité de démolir les barres et de passer à une autre structure urbanistique, pour suivre le développement de la ville.
L'arrivée du bus a été unanimement reconnue comme une étape structurante du développement d'Allonnes.
Le fait d'investir dans la requalification du vieux bourg pourrait constituer une stratégie qui, comme dans le cas d'autres communes, pourrait favoriser le développement de la ville.
Malgré quelques dynamiques de grande ville, Amiens garde les traits d'une ville moyenne de province.
Certains participants, notamment ceux qui ont déclaré se déplacer beaucoup à pied, ont apprécié l'offre culturelle qu'on peut rencontrer au hasard dans le centre-ville.
Le quartier Amiens Nord a été construit pour et autour des usines, afin de loger les ouvriers et les employés y travaillant, sur le modèle des périphéries industrielles.
L'urbanité amiénoise proposerait un cadre de vie plus aéré que le modèle urbain de la métropole parisienne.
Les temps accélérés et fortement cadencés de l'urbanité parisienne, ceux d'une métropole mondiale, ne se retrouveraient pas dans l'urbanité amiénoise, aux temporalités perçues comme plus lentes et moins stressantes par les participants.
L'échelle de la ville permettrait à ses habitants de la percevoir comme facilement appropriable et plus en phase avec le type de vie qu'ils veulent y conduire, par opposition au modèle métropolitain.
Les participants ont insisté sur le fait que la taille de la ville et les pratiques de la population conduisaient les habitants à vivre en permanence en milieu familier, quel que soit le lieu fréquenté.
Une répartition socio-spatiale fortement marquée, identifiant des quartiers en fonction de leur population, qui laisse peu de place à la mixité sociale.
Les participants ont souligné l'homogénéité et la permanence de la population habitant ces quartiers, sans qu'une dynamique de diversification ou de renouvellement ne vienne faire modifier cet état de fait.
Les participants ont expliqué que le quartier d'Amiens Nord serait habité, pour la plupart, par des personnes d'origine marocaine, et le quartier d'Étouvie par les «cas sociaux», c'est à dire des personnes en difficulté économique et sociale importante. [Une lecture socio-spatiale de la ville est encore très pregnante pour les Amiénois].
Les participants ont manifesté le sentiment que la sociabilité à Amiens est difficile lorsqu'on va au-delà des réseaux de travail et associatifs et surtout lorsqu'on sort du quartier de résidence.
Selon les participants, la difficulté à socialiser à Amiens ne concernerait pas les personnes installées récemment dans la ville, mais aussi les habitants
Cette affirmation confirmerait le constat, récurrent tout au long de la réunion, selon lequel les clivages socio-spatiaux à Amiens handicaperaient sérieusement les possibilités de mixité sociale.
Certains participants ont déclaré préférer scolariser leurs enfants dans des autres quartiers non pas à cause d'une mauvaise 'offre scolaire, mais pour offrir une mixité qui serait impossible sur le quartier, vue l'homogénéité de sa population à 80% marocaine.
Les participants ont souligné la forte proportion de femmes dans le quartier d'Étouvie, qui correspondrait à une importante population de mères célibataires.
L'ensemble des participants, résidents et non résidents, ont souligné la composition très spécifique de la population du quartier d'Étouvie : une forte proportion de mères célibataires très jeunes, déjà à la tête d'une famille nombreuse. [Cet état de fait trouverait partiellement son explication dans l'importante fertilité historique de la Picardie, ainsi que dans la recherche d'un statut social ? celui de mère ? pour ces jeunes filles issues de milieux sociaux très défavorisés et sans grande perspective.]
Les ZUS d'Amiens présentent quelques points communs, notamment la tendance à l'enfermement et la faiblesse des perspectives d'emploi, et beaucoup de divergences, particulièrement en termes d'intégration la ville.
Les participants, et pas seulement ceux qui résident à Étouvie, ont tous souligné que malgré le bus qui relie Étouvie au centre-ville en 20 minutes, ce quartier est perçu comme totalement décentré.
La distance perçue à Étouvie est augmentée à cause du fait qu'entre ce quartier et le centre-ville il n'y a pas d'offre urbaine consistante.
Cette expression a été utilisée par les habitants d'Étouvie pour qualifier leur situation, aussi bien symbolique que géographique, vis-à-vis de la ville d'Amiens.
Le quartier est situé à proximité d'espaces verts et d'un environnement agréable, comme celui de la Somme, ce qui confère aussi certains avantages à sa situation géographique excentrée.
Les habitants de ce quartier ont souligné la proximité de ce dernier au centre-ville et le sentiment de continuité et d'appartenance forts entre le quartier et la ville.
Les habitants du quartier ont voulu aller à l'encontre de l'image stéréotypée donnée de celui-ci, se limitant à une portion réduite et symbolique : celle de la succession de très grandes barres [en cours de destruction] et du centre administratif annexe de la mairie centrale [L'Atrium, unique dans la ville].
Les participants sont revenus sur l'image véhiculée par ce quartier, qui ne se vérifierait pas à l'usage, ou de façon beaucoup plus nuancée. [Les participants ont tout de même souligné à plusieurs reprises leur inquiétude vis-à-vis des voitures brûlées].
Le nombre et le type d'équipements des deux quartiers permettrait à leurs résidents de se passer du centre-ville pour la plupart des services et des commerces.
La référence, a priori positive, au cocon, est en fait ambiguë dans la perspective des participants, dans la mesure où ce cadre protecteur serait également perçu comme inhibant d'initiatives et notamment de sorties en dehors du quartier [Il est à noter que l'expression de «cocon» a été utilisée par Didier Lapeyronnie pour décrire les quartiers ghetto des banlieues françaises dans son ouvrage de 2008, Ghetto Urbain.]
Cette affirmation d'une participante fait écho à un débat plus large, concernant la tendance à l'enfermement dans les quartiers d'Étouvie et d'Amiens Nord, qui serait renforcée par la présence d'un grand nombre de services sur place.
Les participants résidant à Étouvie, surtouts les femmes, ont signalé une difficulté à se déplacer vers le centre-ville en soirée, le dernier bus pour Étouvie étant à 20h30.
Malgré la présence de transports en commun reliant les différentes parties de la ville, l'usage de la voiture semble omniprésent. [les contraintes liées à la voiture ? stationnement et embouteillages ? semblent moindres par rapport à celles des transports en commun ? horaires et temps de parcours.]
Tous les participants ont souligné la faiblesse croissante du marché de l'emploi à Amiens et à la difficulté pour les jeunes notamment à s'insérer dans le marché de l'emploi sur place.
Malgré leur implantation à Amiens Nord, cette zone n'aurait pas apporté l'emploi escompté [30% des emplois réservés aux habitants des ZUS de la ville], mais aurait essentiellement profité aux entreprises, domiciliées à Amiens mais n'y exerçant aucune activité réelle, en termes de réductions de taxes.
Le quartier étudiant de St Leu [siège de l'université] concentre les activités de loisirs des étudiants, dans un fonctionnement replié et relativement autonome par rapport au reste de la ville.
Les participants non résidents ont déclaré fréquenter Étouvie seulement pour le marché. [On peut entrevoir dans cette dynamique la présence d'un système de relations entre quartiers, basé presque exclusivement autour d'un système de marchés de quartier, structurant les relations entres les différentes parties de la ville].
Les multiples dégradations et les incivilités, comme le fait de jeter les ordures par les fenêtres, ont été signalées comme des pratiques repoussoir, rendant impossible la résidence dans cette barre, malgré les avantages qu'elle présente par ailleurs en termes de logement (plus spacieux).
L'offre culturelle semblerait plus développée dans le quartier [possibilité de cours de musique gratuits] que l'offre sportive, plus concentrée dans le centre-ville et donc difficilement accessible étant donnés les temps de transport.
Une ville au rayonnement local (marché hebdomadaire) et international (les migrations internationales), polarisée par la métropole lilloise et tournant partiellement le dos à la capitale.
Les participants ont signalé un manque fort de liaisons entre Amiens et les petites communes des alentours. Par exemple, pour parcourir un trajet qui, en voiture, durerait 15 minutes, il faudrait, avec les transports en commun, au moins 2 heures avec beaucoup de changements.
Le marché du dimanche à Amiens Nord a été décrit comme le seul événement en mesure d'attirer dans ce quartier un nombre plus large et diversifié de population, même au-delà de la commune d'Amiens.
Les participants résidant Amiens Nord et originaires (ou descendants d'immigrés) du Maroc (région de Nador), ont déclaré passer leurs journées à « dire bonjour » à des personnes qu'ils côtoyaient en France, regrettant ainsi de ne pas pouvoir prendre réellement de vacances, loin de leur environnement familier.
Les participants ont déclaré utiliser davantage l'offre commerciale de Lille que celle de Paris à cause du fait qu'à Lille les magasins sont concentrés tous au « même endroit » et que l'accessibilité en voiture y serait plus facile et plus directe : pas de passage par une périphérie étendue et embouteillée ; moins de problèmes de stationnement.
Malgré le prix élevé des billets signalé par les habitants, ils considèrent plus avantageux se rendre à Paris en train qu'en voiture, vue la difficulté à se garer près du centre.
Le temps de parcours réel entre Amiens et Paris, ainsi que le coût des billets, ne rendraient pas une sortie dans la capitale rentable pour moins de 48h, ce qui limite fortement la fréquentation. [On remarque ici le rôle de Lille comme métropole du Nord de la France, tout à fait concurrentielle vis-à-vis de Paris].
Des éléments de patrimoine valorisés par le tourisme, en décalage avec les repères identitaires de la population locale.
La proximité du camping, fréquenté par les touristes internationaux, notamment néerlandais, ne se traduit pas par une ouverture pour le quartier enclavé d'Étouvie. Les touristes n'utilisant le camping que comme lieu de résidence pour rayonner ensuite vers le centre-ville et le reste de la région.
Les pratiques touristiques se limiteraient à la visite de ce monument remarquable, situé dans le centre-ville d'Amiens, sans aucune retombée pour le reste de la ville (cars déposant les touristes et les récupérant après la visite). [Il est à noter que le seul monument reconnu comme patrimoine d'Amiens à l'extérieur n'est visiblement pas perçu comme un élément identitaire ou d'attachement par les participants.]
Réunies par les faits de délinquance et une relative exclusion, les ZUS d'Amiens Nord et d'Étouvie divergent fortement dans leur traitement politique.
Les participants ont signalé ce type d'épisode comme étant une pratique récurrente dans les ZUS, qu'ils ont tous dénoncé comme particulièrement traumatique (deux d'entre eux en ayant été directement victimes).
Certains participants ont signalé une augmentation de la délinquance en ville. Ils ont lié ce constat à la crise de l'emploi au niveau départemental.
Tous les participants ont été d'accord sur le fait que « pour connaître ce qui se passe il faut aller se renseigner » à la mairie. [La mairie a effectivement confirmé que la communication d'informations sur les événements culturels ou sportifs se limitait au centre-ville et ne parvenait pas jusqu'aux quartiers.]
Cet état de fait donnerait aux habitants l'impression d'être des spectateurs en vitrine de ce qui est donné en accès aux habitants du centre-ville, sans qu'il leur soit possible d'y participer. [La mairie a confirmé que le journal diffusé par ses services relate les événements passés mais ne joue pas le rôle d'annonceur pour les suivants.]
Cette situation semblerait exclure de fait les habitants des quartiers, qui manquent justement d'un réseau social ou professionnel en dehors de leur lieu d'habitation.
Les participants résidant à Étouvie ont signalé la disparition de ce service de proximité et la perte d'un local à parti entière pour la mairie annexe, qui ne feraient que souligner le délaissement dont serait victime ce quartier par rapport au reste de la ville.
Le quartier souffrirait d'un manque d'équipements de base et en mesures de le faire sentir au même rythme et niveau d'autres quartiers. [Il a été effectivement confirmé par la mairie que le panneau existant est en panne depuis longtemps.]
La politique d'équipement [services, bibliothèques, antenne marie] et de requalification urbaine mise en place dans le quartier d'Amiens Nord aurait conféré à ce quartier un statut de partie, comme les autres, de la ville où l'on peut trouver une offre urbaine diversifiée et satisfaisante.
La présence de cette association de femmes sur le quartier témoignerait d'un tissu associatif dynamique et important, sans comparaison avec celui d'Étouvie, malgré la forte présence féminine dans ce quartier.
Les participants du groupe ont souligné les partenariats existants entre le CSC d'Étouvie et les équipements culturels du centre-ville, leur donnant un accès quasi gratuit à l'offre culturelle urbaine.
Cette façon de nommer et identifier les résidents du quartier, qui sont en fait des Amiénois, illustre la rupture dans la perception de la population amiénoise : le quartier d'Étouvie n'étant pas reconnu comme faisant partie de la commune, contrairement au quartier d'Amiens Nord et à sa population.
L'isolement géographique du quartier se traduit pas une sorte d'autonomie perçue, révélée par une hésitation quant à son appartenance administrative à la commune d'Amiens, contrairement à Amiens Nord.
Une ville qui cherche des atouts et un positionnement, capables de lui rendre un certain dynamisme.
Les participants ont signalé un manque de politique globale, dépassant les simples visites de la cathédrale.
L'installation d'un aéroport pour les vols low cost a été surtout envisagée du point de vue de la stratégie individuelle, plutôt que de la stratégie urbaine.
Les participants, en commentant le projet de ligne TGV entre Amiens et l'aéroport Roissy Charles de Gaulle, ont au contraire souligné une volonté stratégique de liaison avec le Nord, via la ligne Eurostar desservant Lille et Londres [Ce qui pourrait faire écho à la polarisation de la ville par Lille pour ce qui concerne déjà les pratiques de shopping et les courtes sorties de loisir].
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